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Tuberculose cutanée

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I- DÉFINITION :

II- ÉPIDEMIOLOGIE :

1- FRÉQUENCE :

– rare en Europe et les pays industriels, ceci est du à :

– L’amélioration des conditions de vie, de l’hygiène, et nutrition.

– La vaccination et la chimiothérapie antituberculeuse.

– en Algérie, la tuberculeuse est un problème de santé publique, qui sévie à l’état endémique.

2- AGENT PATHOGÈNE :

– Le bacille de Koch (BK) est une mycobactérie de, immobile, très sensible à la chaleur mais résistante au froid et à la dessiccation,

– colorée en rouge par la fuchsine, non décolorée par l’acide nitrique ou l’alcool (bacille acido-alcoolo-résistant [BAAR]).

– Il se cultive en aérobie strict entre 35°C et 37 °C sur milieux enrichis « Löwenstein Jensen » – On distingue:

– Mycobacterium tuberculosis hominis ou bacille de Koch,

– Mycobacterium tuberculosis bovis, agent de la tuberculose bovine (impliqué dans 1 à 5% des cas de tuberculose humaine).

III- CLASSIFICATION :

Classification de la tuberculose cutanée selon BEYT :basée sur des critères physiopathologiques

I- Tuberculose d’inoculation (exogène) :

– Chancre tuberculeux

– Tuberculose verruqueuse

II- Tuberculose secondaire (endogène) :

– Par contiguïté : Scrofuloderme

– Auto-inoculation: Tuberculose orificielle

III- Tuberculose hématogène :

– Lupus vulgaire

– Tuberculose miliaire aiguë

– Gomme tuberculeuse

IV- Tuberculose éruptive :

– Lichen scrofulosorum

– Tuberculides papuleuses ou papulo-nécrotiques

– Érythème induré de Bazin

– Vascularite nodulaire

I- Tuberculose d’inoculation (exogène) :

1- Chancre tuberculeux ; forme mutibacillaire

2- La tuberculose verruqueuse : forme pauci bacillaire,peu fréquente

– granulome tuberculoïde avec nécrose caséeuse

– papillomatose et acanthose

– hyperkératose orthokératosique

II. Tuberculose secondaire (endogène) :

1- Le scrofuloderme : F .multibacillaire

2- La tuberculose orificielle : F paucibacillaire

III- Tuberculoses hématogènes :

a)- lupus tuberculeux :

b)- La tuberculose miliaire aigue :

c)- La gomme tuberculeuse :

Gommes tuberculeuses :

IV- Tuberculose éruptive :

Manifestations cutanées faisant intervenir des phénomènes immunologiques

1-  Lichen scrofulosum

2-  Tuberculides papulo nécrotique

3- Érythème induré de Bazin

4- érythème noueux

V- manifestations cutanées du BCG :

Sur le site du BCG on peut avoir

IV- ÉLÉMENTS DE DIAGNOSTIC POSITIF :

– il est retenu sur un faisceau d’arguments.

1/ éléments de présomption :

*anamnèse :

– Notion de contage tuberculeux.

– antécédents ou coexistence de lésions de tuberculeuse viscérale.

* biologie :

– FNS : hyperleucocytose avec hyper lymphocytose.

– IDR : à la tuberculine, utilise de la tuberculine purifiée

– Injection de 10 UI de tuberculine en intradermique, sur la face ant de l’avant bras.

– Lecture après 72 h, en mesurant le diamètre de l’induration

2/ éléments de certitudes :

A- bactériologique :

– c’est la mise en évidence du BK.

– le prélèvement : sur un foyer caséeux cutané, ponction d’une adénopathie, pièce de biopsie , sérosités.

1- EXAMEN DIRECT : après coloration de ZIEL NELSEN, à la recherche de BAAR

2- CULTURE sur le milieu de lovenstein

– Pour l’identification de l’espèce  et l’élaboration de l’antibiogramme :

– la multiplication des bacilles de Koch (temps de division = 20 heures) imposant un délai de culture moyen de 28 jours, et 42  jours.

B- histologie :

– L’élément histologique caractéristique mais non spécifique de la tuberculose est le follicule de Koester

C- méthodes d’amplifications génétiques  » PCR » :

– leur intérêt est dans les formes paucibacillaires comme le lupus vulgaire, ou les états réactionnelles (érythème, induré de BAZIN), mais cependant elle manque de spécificité et de sensibilité,

VI- LE TRAITEMENT :

Chimiothérapie anti tuberculeuse (Rifampicine,Isoniaside,Ethambutol,Pyrazinamide)

VII- PROPHYLAXIE :

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